Lorsque je serai vieux
Lorsque je serai vieux, au terme du voyage,
mes yeux regarderont encore le paysage,
Et je serai, bien plus qu'avant, émerveillé,
Car j'aurai de nouveau mes grands yeux d'écolier.
Ah, que vienne le temps de la pause vieillesse,
Que je retrouve enfin un peu de ma jeunesse !
Ah que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée !
Lorsque je serai vieux, je pardonnerai tout :
L'apathie des moutons et la hargne des loups,
Et je me moquerai de ces chagrins d'amour
Qui me venaient jadis, tous les sept ou huit jours.
Ah que vienne le temps de la pause vieillesse,
Que des drames d'antan je me désintéresse !
Ah que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée !
Henri Tachan
Une petite Fille très sage.
RépondreSupprimerEnfant unique. Adulée par ses Parents.
Et une Grand-Mère bien aimée !
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